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Les PRU a la recherche des V1 (Histoire)


 



Les PRU a la recherche des V1

Dès mi-1943, les Alliés ont la puce à l’oreille. Le Pas-de-Calais est une zone ultrasensible. Ils veulent que les Allemands avalent l’hypothèse d’un débarquement principal sur la Côte d’Opale, l’Opération Fortitude se met en place, et il y a ces sacrés dispositifs d’armes miracles. La reconnaissance photographique est donc intense.

L’O.T. bouge, on prend des clichés ! Le 18 septembre, le RAF PRU décèle le double chantier, le 25 du même mois, le Central Interpretation Unit lance le rapport « Bodyline BS 44 » : Mimoyecques est accroché !
Le 31 octobre, on ne ri plus, nouveau rapport : pas trop tôt ni trop tard, il faut stopper les travaux avec des bombes de 2.000 à 4.000 livres, juste au moment où ceux-ci sont dans une phase d’achèvement critique.
Bien vu, la RAF. Aussi, le 5 novembre sont envoyés 71 bombardiers moyens B-26 Marauder et 48 B-24 Mitchell avec 360 tonnes de bombes.
Les Allemands notent quelques coups au but et peu de dégâts.
La RAF relance deux missions sans plus de succès et il en va de même en novembre avec 504 tonnes de bombes.
Toujours sans résultat probant.
Comme lassée la RAF interrompt pour se diversifier sur les sites V1.
Mais les Spitfire de reconnaissance poursuivent le boulot d’observation et constatent des avancements structurels. Si bien que, inquiets par les développements de Wiese, les Américains de la 8th Air Force interviennent en treize raids à partir du 8 février 1944 – le temps passe vite ! - et « droppent » 2.442 tonnes de bombes… sans plus de résultats!
Les frappes aériennes Alliées sont alors redirigées vers le Reich… et la France,



La recherche des radars allemands

Un des premiers à faire un rapport aux services secrets britanniques sur le système de radars Freya est le jeune lieutenant d'aviation danois Thomas Sneum, qui photographie en 1941, en prenant de grands risques personnels, une installation de Freya sur l'île danoise de Fanø.
Au cours d'un vol spectaculaire, il rapporte ses négatifs en Angleterre.
Ce vol est aussi décrit dans le roman de Ken Follet, Le vol du frelon (Hornet Flight). Son fait d'armes est aussi évoqué dans le le livre de R.V. Jones Most Secret War (La guerre la plus secrète).