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L'affaire de Dunkerque (Histoire)


 


Du fait que l'Armée Belge s'est sacrifiée pour permetre aux Français et surtout aux Anglais de ses retirer jusqu'à Dunkerque pour ensuite évacuer?
Il faut savoir que Curchill à décidé ce retrait dès le 20 mai, sans en référer à ses alliés, que Gamelin en annoncant le retrait des troupes Alliées de Belgique ( à cause des drames de Hollande, de Dinant et surrtout de Sedan) laissa les Belges installé sur une position défensive bien préparée (la ligne KW, "Dyle" pour les français)... avec l'ennemi dans le dos!
D'où première retraite vers l'Escaut, là les troupes se défendent et même contre attaquent, tandis que les forts de Liège tiennent toujours (sauf Eben Emael, off course).
Le 21, les Panzers atteignent Abbeville, Lord Gort propose de contre attaquer avec 2 divisions anglais et 2 françaises pour joindre les gros de stroupes françaises au Sud Ouest. Pour ce il demande aux Roi d'étirer son front pour libérer une division anglaise. Pour le roi il était evident que le mouvement des troupes franco anglaises vers le Sud Ouest créerait une brèche entre les belges et les anglais. Léopold III en informa Lord Gort et Curchill.

Le 21 mai, les Anglais reculent jusqu'à la Lys, les Belges sont contraint de suivre le mouvement pour éviter une brèche. Ce même jour, à Ypres, le Roi prévient Weygand du risque de plus en plus grand d'un encerclement des troupes franco-anglo-belges du Nord et de l'amenuisemnt de l'approvisionement de l'Armée Belge. Weygand expose son plan de contre offensive, il est convenu que l'Armée Belge couvrira les opérations en défendant à fond la ligne de la Lys avec une retraitre éventuelle sur l'Yser. En clair, l'Armée Belge était sacrifiée.
Le 21 au soir, Léopold III prévint le Gouvernement anglais qu'il désirait avant tout garder contact entre les armées Belges et Britanniques mais qu'une offensive anglaise vers le Sud rendrait ce contact physiquement impossible. Il prévint également que son gouvernement (belge) le pressait de quitter la Belgique avant que l'Armée ne soit dans la nécessité de capitulker pour éviter l'anéantissement mais qu'il refusait d'abandoner ses troupes.

Le 22 mai, à la conférence franco-anglaise, Weygand ne mentionnera pas l'avertissemnt du Roi des Belges. Billote, délégué de Weygand et coordinateur des troupes franco-anglo-belges décède dans un accident de voiture. Il ne sera remplaçé que le 26 mai à 18 heures. Entretemps, il n'y eu aucune mesure de coordination entre les trois armées.

Le 23 mai Reynaud télégraphe à Curchill que Weygand l'informe que les Belges ont repoussé de petites incursionset que leur moral est excellent.
Les milieux politiques et miltaires Berlinois reconaissent l'héroïque résistance et l'acharnement des soldats belges" ( apparu dans les journaux suisses du 23 mai, cette déclaration sera citée le lendemain dans, entre autres le Figaro et d'autres journaux autant français qu'anglais). Toujours ce 23 mai, les Blges se voient retirer l'utilisation des bases de Gravelins, Dunkerque et Bourbourg. Elle est désormais réduite à se servir uniquement des ports d'Ostende et de Nieuport (heureusement, ils sont belges!).

Le 24 mai commence pour l'Armée Belge la Bataille de la Lys, qui dura 4 jours sans la moindre interruption. Les Allemands vont mettre 4 jours pour progresser de 25 kilomètres ( les Belges tenaient à eux seuls un front de 90 Km de large, ce qui était démesuré dans ce contexte).
Plusieurs contre attaques ont lieu dont celle de Vynckt pat le 3ème Régiment de Chasseurs Ardennais qui constitue, encore aujourd'hui, un véritable fait d'armes. Les Allemands font appel à de puissantes formations de bombardiers en piqué, appuyées par de nombreux chasseurs. Malgré maintes sollicitations, à aucun moment, les troupes blges n'ont été couverte par l'aviation alliée.

Le 25 mai, la presse britannique et française loue "le courage indomptable" de l'Armée Belge à Courtrai. La contre offensive prévue pour rompre l'encerclement ayant échouée, les anglais se replient sur Dunkerque à partir du 24 au soir. Dès lors, le sort de l'Armée Belge est fixée. Tout espoir de la sauver est vain. La poursuite de la lutte ne ne peut plus avoir d'autre but que de couvrir les troupes alliées qui parviendront à s'embarquer à Dunkerque. Dans la troupe se répand le bruit que le Belgique sera bientôt abandonnée par les Franco-Britaniques comme venait de l'être la Norvège.
Le roi se met en rapport dircet avec Churchill et lui apprend la situation désespérée de l'Armée Belge aisni que de sa décision de tenir aussi longtemps que possible. Churchill lui demande que la résistance belge soit poursuivie "jusqu'à toute extrémité".
Dans une lettre au Roi d'Angleterre, Léopold III déclare que "puisqu'il n'avait d'autre perspective que la capitulation (pour éviter un massacre autant de ses troupes que des civils réfugiés derrière), il n'abandonerait ni ses soldats, ni son peuple".
En restsant, il s'engageait à ce que le Belgique ne fut entraînée dans toute action défavorables à la Grande-Bretagne et à la France.
Le décès du général Billote, son non-remplacement et la rupture matérielle des communications avec la France (notamment par la destruction du central téléphoniuq ede Lille) empêchèrent le Roi de faire parvenir une notification analogue à Paris. Mais, de l'aveu même de Paul Reynaud, Spaak le mit au courant de la situation au moment où, le 26 mai, ils quittérent Londres par avion pour se rendre ensemble à Paris.

Le 26 mai justement, les Allemands redoublent d'efforts et le front est forçé en plusieurs points. Le GQG Belge informe les autorités britanniques de la situation très grave de l'armée, celle ci ne disposant plus de réserve et son repli sur l'Yser étant impossible en raison de l'état d'épuisement de stroupes, de l'engorgement des voies de communications par les réfugiés et de la pression constante de l'ennemi. Dans telles conditions, une retraite ne pourrait aboutir qu'à un désastre. En plus, elle impliquerait l'abandon de toutes les munitions, de tout le matériel et de tout les vivres.
La seule issue était une contre attaque britannique devaot être lançée dans le flanc vulnérable de l'ennemi.
L'Armée Britannique n'était pas dans une situation plus favorable pour exécuter la contre attaque et permettre ainsi aux belges de se dégager et se replier sur l'Yser.
Le Roi l'ignorait, car aucun message dans ce sens ne lui parvînt jamais, les anglais avaient déjà reçus les instructions de battre en retraite vers la côté et faisaient leurs préparatifs en conséquance. L'Armée Belge est abandonnée à son sort.

Le 27 mai, les Anglais font effectivement retraite vers Dunkerque ( où aucune possibilité d'embarquement ne fut jamais offerte ni même envisagée pour les Belges.) Le Roi, tente de mainetenir autant que possible contact et les pertes sont lourdes. Le Roi craint qu'en cas de débâcle, l'ennemi ne se fraie un chemin au travers des milliers de civils qui encombrent les routes. Cette débâcle le Roi songe à l'éviter, à l'ultime moment, c'est à dire lorsque la poursuite de la lutte oprganisée se révelera impossible, dans l'espoir d'obtenir pour son pays une occupation ennemie relativement moins rigoureuse (que celle de 14-18 par esmple). Le front s'écroule, les munitions commencent à manquer, le ravitaillement des troupes et l'évacuation des blessés deviennet impossible , la situation des civils est des plus inquiétant tant au niveau de leur ravitaillement que de leur sécurité. Au soir, il est évident qu'une reprise de l'offensive le 28 au matin écrasera complètement l'Armée Belge.

Un peu avant 16 heures, le commandement belge constate:
1. que du point de vue national, l'Armée à rempli sa tâche, elle a mis en oeuvre la totalité de sa capacité de résisatnce;
2. du point de vue international, l'envoi d'un parlementaire pour s'enquérir des conditions de cessation des hostilités condiora à gagner au profit des Alliés toute la nuit du 27 au 28 mai et, peut être une partie de la matinée du 28, délai équivalent à celui que ne pourrait procuer la continuation de lutte armée qu'au prix d'une dislocation catastrophique de l'Armée.

Le Roi décide qu'un parlemantaire sera envoyé pour connaître les conditions de cessation des hostilités entre l'Armée Belge et l'Armée Allemande. Cette décision est aussitôt portée à la connaissance des Missions fraçaise et britannique. Le chef de la Mission française, tout en comprenant le bien fondé de la décision, estime que les négociations devraient se conduire de concert par le strois armées.

Vers 17 heures, un parlemantaire est envoyé, il revient à 22 heures avec la réponse: "Le Führer exige le dépôt des armes sans conditions".
A 23 heures le Roi décide d'accepter et propose que le feu cesse le 28 mai à 4 heures du matin.
Le 28 mai, à 4 heures, les Allemands cessent le feu sur l'ensemble du front.

Contarirement à ce qu'avait affirmer Paul Reynaud dans ses "Mémoires", le Roi avait régulièrement informé ses ministres et les deux puissances alliées de la situation du front belge et de l'obligation dans laquelle il allait se trouver de déposer les armes.

Je concluerais en disant que le drame pour les français et les anglais n'a pas tant été la capitulation ( bien légitime au vu de la situation) que leur incapacité à se coordoner et même à s'accorder.