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L'Allemagne fut sans conteste la nation la plus avancée en matière d'artillerie sur voie ferrée pendant la Seconde Guerre. Son propre réseau ferré puis celui de l'Europe (occidentale) occupée lui donna amplement l'occasion de déplacer et d'utiliser cette forme extrême de l'artillerie. L'obsession de Hitler avec les canons les favorisa dès la première moitié des années trente. Plus de la moitié des modèles utilisés pendant la guerre furent le résultat du programme "Sofort". Il s'agissait de rendre le plus rapidement possible à l'Allemagne un minimum de capacité militaire pour sortir de la situation d'impuissance résultant du traité de Versailles.

"Sofort" (« tout de suite », en allemand) donna un grand nombre de modèles, avec des calibres allant de 150 à 280 mm. Le résultat était pourtant loin d'être optimal. Il s'agissait en général de canons de marine placés sur des affûts qui limitaient les performances de la pièce. En outre, les portées obtenues étaient insuffisantes. Avec l'après-"Sofort", la qualité s'améliora radicalement : si le 280mm K (E) 'Neue Bruno' n'est encore qu'une version de transition, le 280mm K5 sur voie ferrée est un sommet en matière de pièces sur voie ferrée. Non seulement il était facile à mettre en batterie et son rythme de tir était satisfaisant, mais sa portée, avec quelques aménagements des munitions, s’avérera tout simplement incroyable. en matière de portée, seul le 210mm K12 (E), un descendant d'une pièce à longue portée de la Première Guerre, pouvait lui faire concurrence.

Malgré des problèmes de résistance de tube au début, le K5 fut un excellent matériel : l'arme était montée sur un caisson porté par deux boggies de six essieux. Le jeu entre le caisson et les boggies permettait de pointer l'arme dans n'importe quelle direction, quelque soit l'axe de la voie. Pour augmenter la vitesse initiale, les cartouches avaient des bourrelets qui s'engageaient sans à coup dans les rayures du canon. Cela permettait de propulser l'obus avec une charge propulsive accrue. La portée normale de 62 km pouvait être accrue jusqu'à 86 km avec des obus boostés par des fusées (à partir de 1943), mais avec une diminution de la précision et de la charge explosive. Le centre de recherche de Peenemünde mis même au point une âme lisse de 310 mm et des obus flèche qui portaient jusqu'à 153 km ! (quelques uns furent effectivement tiré à la fin de la guerre).

La mise en oeuvre d'un de ces canons nécessitait un train complet, avec wagons spéciaux pour les servants et les munitions. 8 pièces étaient disponibles en 1940 quand commença le pilonnage de la Grande Bretagne. Les principaux terrains d'action du K5 furent donc le Pas de Calais pour balancer des prunelles sur les anglais, Leningrad en Russie et en Italie où ils se firent connaître (ou craindre) sous divers surnoms : de "Schlanke Bertha" ("mince Bertha") dans le camp allemand à "Anzio Annie" pour les américains. Le dernier usage opérationnel des K5 fut le bombardement de Maastricht et Verviers en 1945 par deux pièces de 310 mm qui avaient été originellement prévus pour tirer des Peenemünder Pfeilgeschoss (obus-flèche de Peenemünde).



EXTRAIT
PASSION - TRAINS
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Dernière modification le : 20/08/2011 @ 20:42
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